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Valérie GERHARDS

La Préparation mentale est « un entraînement qui consiste à développer les habiletés mentales et cognitives dans l’objectif d’optimiser la performance des sportifs.

Il est important que le sportif de haut niveau ne néglige pas le coaching mental car c’est un bon apport pour améliorer ses performances et pour préparer des échéances importantes dans les meilleures conditions.

Voici le témoignage de Valérie GERHARDS coach sportif mental qui a accepté de soutenir mon projet sport et femme.

Bonjour Valérie, parlez-moi un peu de votre parcours ?

J’ai pratiqué 4 ans le basket : à l’adolescence, puis vers 30 ans. J’ai surtout beaucoup suivi pendant mon enfance le sport à la télé : les grands évènements comme les coupes du monde de foot, le tennis de Roland Garros, le tournoi de rugby des 5 nations à l’époque , et les JO bien sûr !
Mon parcours scolaire, puis professionnel sont variés : Bac D, BTS, quelques années de pause pour élever mes enfants, une quinzaine d’années dans l’assistanat commercial et une reconversion totale à la quarantaine vers le développement personnel.

Pourquoi vous êtes-vous orientée vers le métier du coaching mental ?

J’ai eu envie d’utiliser les outils remarquables découverts en formation : Hypnose HE, PNL, EFT (technique de gestion des émotions). Passionnée depuis toujours par les émotions du sport, ce fut une évidence d’accompagner les athlètes vers leurs objectifs, pour y contribuer et les ressentir également.

En tant que femme Valérie, que pensez-vous apporter à l’emploi sportif ?

Autant qu’un homme : mes compétences, mon approche de l’humain, mon expérience apportent à l’emploi sportif une valeur unique et personnelle, non genrée.

Pensez-vous avoir une approche, une analyse différente que des préparateurs mental (hommes) ?

Il n’existe pas selon moi de différence fondamentale entre l’accompagnement d’un coach homme ou d’une femme. Seule la vision extérieure la crée et induit l’athlète sur le fait qu’il pourrait être accompagné différemment.

Le travail réside alors dans le changement des croyances externes !

Même si Stéphanie Frappart est en 2019, la première femme arbitre d’un match de ligue 1 de football, il est certain que les femmes ne sont pas encore à égalité question emploi.
Il m’a été à 2 reprises refusé en phase finale de sélection un contrat de coaching, car dixit « on a pris un mec, c’est mieux quand même pour gérer des mecs non, vous comprenez n’est-ce pas ??? » … Grand moment de découragement, car la lutte pour m’imposer en tant que femme dans le milieu sportif me paraissait trop difficile. Après 2 ans dans un autre domaine, les émotions d’accompagner les sportifs m’ont rattrapée…j’ai choisi de retourner vers ma vision, et que mon travail soit reconnu à sa juste valeur… non pas que ce soit tellement plus facile encore, mais je dirais « envisageable », facilité par les femmes sportives inspirantes d’aujourd’hui, davantage médiatisées et reconnues.

Pour finir Valérie, que diriez-vous à des jeunes femmes qui souhaiteraient s’orienter vers ces métiers ?

Ma grand-mère, Jeanne Louise, née en 1908, a été gardienne de but en équipe féminine de football Porte d’Orléans, probablement au Paris Alesia F.C., dans les années 1925…  Hier, elle fût une audacieuse,
Aujourd’hui nous sommes les pionnières,
Je leur dirai : « Continuez pour que demain ces questions là ne se posent même plus »…

https://instagram.com/coach_sportif_mental?igshid=10eftkjzwh5ua

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